SSD M2 : depuis les bases jusqu’à 1 To et au-delà – Réussi historique pour ordinateur

SSD M2 : depuis les bases jusqu’à 1 To et au-delà

Évolution des disques durs

À l’origine, il n’y avait pas de SSD M.2. Le stockage de masse pour les ordinateurs a évolué au fil des ans. Il y a d’abord eu les lecteurs de bandes dans les années 50. Puis, il y a eu les disques durs mécaniques, à commencer par le modèle 350 RAMAC Disk File d’IBM datant de 1956. Par rapport à ce dont nous disposons aujourd’hui, l’IBM 350 était un vrai monstre.

En effet, il était constitué de 50 plateaux de 24 pouces d’une capacité d’un peu moins de 4 mégaoctets. Par la suite, il y a eu d’autres disques à plateau, avec des capacités variables. Toutefois, ils se déclinaient seulement dans des variantes de quelques centaines de mégaoctets. L’étape majeure suivante dans le domaine du stockage a été l’avènement des disques amovibles. Ceux-ci étaient composés d’un ou plusieurs plateaux de disques magnétiques dans une cartouche amovible.

La mémoire d’un ordinateur se compose de deux types de mémoire :

  • Le stockage principal correspond aujourd’hui au RAM (Random Access Memory). C’est la mémoire où les programmes et les données sont stockés lors de l’exécution réelle du logiciel ;
  • La mémoire non volatile perdure, même après que la machine est éteinte et rallumée.

À noter que le contenu de la RAM est perdu lorsque l’ordinateur est mis hors tension. Pour sa part, la mémoire non volatile stocke les données et logiciels sont stockés jusqu’à ce qu’ils soient utiles. Ces fichiers restent sur le périphérique de stockage jusqu’à ce que l’emplacement des données soit remplacé ou délibérément effacé. La mémoire non volatile se présente généralement sous la forme d’un support magnétique ou à semi-conducteurs. À souligner qu’une partie de cette mémoire stocke le BIOS de l’ordinateur.

Les disques à plateau magnétique rotatifs amovibles étaient les plus populaires. Ils ont d’abord été largement utilisés avec les ordinateurs centraux et les mini ordinateurs. D’ailleurs, ils le sont toujours. Toutefois, depuis l’émergence et la montée en popularité des ordinateurs personnels, les disques amovibles ont été abandonnés. Cela tient de leurs grandes dimensions et de leur prix élevé. Ces accessoires se révèlent peu pratiques. Le stockage externe (et interne dans certains cas) a fait son apparition. Le public découvre alors des plateaux de lecteur magnétique rotatifs plus petits, une capacité plus faible, mais aussi des prix plus raisonnables.

Qu’est-ce que la technologie SSD ?

La mémoire à tambour magnétique a longtemps été la norme pour les PC. Les formats démarrent à 5,25 pouces pour finalement passer à 2,5 pouces. Pour sa part, le SSD ou stockage à semi-conducteurs a été introduit en 1991. Il s’agit d’une forme de mémoire non volatile similaire à celle équipant les clés USB, mais avec une capacité beaucoup plus grande.

Les disques durs originaux de 2,5 pouces utilisaient des plateaux magnétiques rotatifs. Ils étaient capables (et le sont toujours d’ailleurs) de fournir un stockage jusqu’à 6 To. À l’heure actuelle, la capacité des SSD de 2,5 pouces atteint environ 8 To. Si vous en avez les moyens, vous pouvez opter pour les SSD conçus pour les besoins professionnels ou les serveurs. Ceux-ci peuvent supporter jusqu’à 32 To.

Si vous hésitez d’acheter le disque SSD, cliquez ici pour obtenir plus d’informations: Guide d’Achat disque SSD : Comment Choisir Meilleur Disque?

Qu’est-ce qu’un SSD M.2 ?

Les choses sont un peu différentes avec le SSD, version M.2. Les SSD M.2 sont aussi petits qu’un chewing-gum. Ils sont largement utilisés dans les ordinateurs portables et les mini PC. Leur capacité est inférieure à celle des disques SSD de 2,5 pouces. Toutefois, leur capacité peut aller jusqu’à 8 To, en fonction de votre budget. Les disques M.2 de 2 To sont beaucoup plus courants, ceux de 1 To étant les plus populaires en la matière. Si vous n’avez pas besoin d’un tel volume de stockage, les SSD M.2 sont disponibles avec un volume de 128, 256 et 512 Go.

Établir une connexion via des interfaces SSD M.2

1. SATA

Il existe un certain nombre de normes de bus d’ordinateur et de connecteurs utilisés pour connecter un lecteur de stockage. Tout dépend du type de lecteur utilisé. Initialement, l’interface principale était SATA, développée pour les disques durs et utilisée également avec les disques durs de remplacement des SSD de 2,5 pouces. L’interface et le protocole SATA sont toujours utilisés dans les SSD M.2 originaux de la taille d’un chewing-gum. Même avec le format original de 2,5 pouces, les SSD sont considérablement plus rapides par rapport aux disques durs mécaniques. Les SSD M.2 constituent la dernière itération et le dernier format des disques durs à semi-conducteurs.

2. PCIe

Le connecteur M.2 donne le choix entre une connexion via l’ancienne interface série SATA 3.0 ou via la nouvelle interface PCI Express. Il existe différentes itérations de l’interface PCI Express :

  • PCIe offrant jusqu’à 1 Go/s par voie d’interface ;
  • PCIe 2.0 à 2 Go/s ;
  • PCIe 3.0 à 4 Go/s ;
  • PCIe 4.0 à 8 Go/s ;
  • PCIe 5.0 est l’interface la plus rapide, offrant des vitesses de transfert allant jusqu’à 16 Go/s.

Une grande vitesse autorise l’utilisation d’un connecteur M.2 avec différents périphériques. Que ce soit un adaptateur WIFI et/ou Bluetooth, ou encore un stockage de masse sous la forme d’un SSD M.2.

3. Protocole NVMe

Il faut avoir que tous les connecteurs M.2 ne se ressemblent pas, pas plus que les disques M.2. Les anciens disques M.2 utilisent l’interface SATA, tandis que les nouveaux disques NVMe (Non-Volatile Memory Express) font appel à l’interface et le protocole de transfert PCIe plus rapides. Les modules de stockage M.2 sont verrouillés par des fentes au niveau de la bordure du connecteur.

Vous pouvez remplacer un SATA M.2 par un NVMe M.2. Cela dépend néanmoins si la carte mère a été configurée pour les disques NVMe M.2, qui sont dotés d’un emplacement en position de connecteur M. Certains connecteurs ont une capacité à double emplacement, avec des connecteurs en position B+M.

Dans le cas où le PC dispose d’une carte mère plus ancienne, un SSD NVMe pourrait ne pas fonctionner. Cette situation peut survenir même si le connecteur vous permet de mettre ce module mis à jour dans le connecteur. Il ne faut pas hésiter à consulter le manuel de la carte mère ou les spécifications de l’ordinateur en ligne. Celui-ci devrait vous indiquer les modules M.2 pris en charge. Certains fournisseurs de SSD M.2, tels que Kingston Technologies, disposent également de bases de données qui pourraient vous aider.

Comment installer un SSD M.2 ?

Les modules M.2, qu’ils soient SATA ou NVMe, sont disponibles dans des tailles variées. La largeur la plus courante est de 22 mm, mais la longueur peut varier entre 16 mm et 110 mm, 80 mm étant très courant. Vous pouvez connaître la taille d’un module M.2 via son code.

Un code de 2280 signifie que le module mesure 22 mm de large et 80 mm de long. Les cartes mères sont le plus souvent conçues pour s’adapter aux différentes longueurs des modules M.2. La configuration la plus courante est un trou de montage de 80 mm avec des trous de montage supplémentaires, de longueurs décroissantes.

L’installation d’un SSD M.2 est facile. Poussez l’extrémité avec des connecteurs en cuivre dans l’emplacement et poussez le module vers le bas pour l’aligner avec l’emplacement sur la carte mère. Fixez alors la petite vis de montage présente avec le module M.2 précédent ou qui était fournie avec le nouveau module. La partie matérielle de l’installation est terminée. Gardez à l’esprit que la carte mère doit prendre en charge les disques NVMe.

Une fois installé, dans le cas où il s’agit du lecteur de démarrage, vous devrez installer Windows. En règle générale, vous pouvez télécharger une copie à partir du site de Microsoft et utiliser le numéro de série de l’installation actuelle. Une mise à jour du BIOS/UEFI du PC peut être nécessaire. Si vous le faites, vous devrez télécharger le dernier firmware du fabricant de la carte mère. Vous pourrez ensuite entrer dans le BIOS/UEFI au démarrage du système à l’aide de la clé spécifiée par la carte mère. Il peut s’agir de la touche F2, F10, F11 ou encore Suppr.

Assurez-vous que le disque de démarrage est correctement spécifié et que la configuration du lecteur est définie pour les disques SAA ou PCIe, suivant celui que vous utilisez. Spécifiez la séquence de démarrage et votre lecteur devrait être reconnu. Vous devrez peut-être également mettre à jour le logiciel du pilote de disque. Le nouveau logiciel pilote pour le type de SSD M.2 à installer doit être disponible sur le site Web du fabricant du module M.2.

Il sera peut-être utile de réinitialiser le lecteur, le partitionner et créer de nouvelles partitions si vous le souhaitez. Le processus est à peu près le même que pour l’installation d’un disque dur mécanique. Dans le cas où le nouveau disque M.2 ne correspond pas au disque de démarrage, vous devriez passer par le même processus.

Recommandations pour les mini ordinateurs équipés d’un SSD M.2

Pour obtenir un design plus compact, tous les mini PC Geekom utilisent un SSD M.2 en guise de stockage interne. L’interface PCIe Gen 4 et les quatre voies PCIe peuvent vous offrir une vitesse de transfert de données plus élevée, allant jusqu’à 16 GT/s. Cela fait des mini PC Geekom des appareils particulièrement adaptés aux jeux, au montage vidéo et aux applications gourmandes en données.

GEEKOM MINI PC A8
★★★★★ ( 4.5 Basé sur 25 avis)
  • AMD Ryzen™ 9 8945HS ou Ryzen™ 7 8845HS.
  • Carte graphique AMD Radeon™ 780M.
  • DDR5 5600MT/s à double canal, jusqu’à 64 Go.
  • SSD M.2 2280 PCIe Gen 4 x 4, jusqu’à 2 To.
  • Wi-Fi 6E et Bluetooth® 5.2.

Pourquoi opter pour le format SSD M.2 ?

En supposant que votre carte mère offre un connecteur pour les disques M.2, mais qu’un disque SATA 2,5 pouces est également en place, vous pouvez envisager d’ajouter un disque M.2 au connecteur M.2 vide. Vous pouvez alors changer de lecteur de démarrage et transférer Windows vers le lecteur M.2. Si le disque remplacé est un disque mécanique, vous constaterez une nette amélioration du temps de démarrage et des performances globales. Si le PC dispose déjà d’un socket M.2, vérifiez s’il prend en charge les disques NVMe. Dans ce cas, vous constaterez une augmentation notable des performances avec l’interface PCI du NVMe par rapport à l’interface SATA.

Le SSD M.2 offre un excellent moyen de mettre à niveau un PC, surtout si celui-ci est doté d’un lecteur mécanique. Si vous pouvez utiliser un disque NVMe M.2, les performances obtenues vaudront bien la mise à niveau.

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Ted Needleman

Ted Needleman écrit des critiques et des chroniques sur les ordinateurs depuis la fin des années 1970. Il a été programmeur, gestionnaire de traitement des données, comptable, rédacteur en chef d'un magazine technologique, et directeur d'un laboratoire de tests pour imprimantes et scanners.

Commentaires (1)

  1. Synic

    M.2 peut arriver jusqu’à 2to, je peux faire l’extension de mon ordi alors

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