Cela fait un moment que les ordinateurs ne cessent de rétrécir depuis leur première apparition dans les années 1940. Ce qui a commencé comme des ordinateurs centraux remplissant une pièce entière avec des planchers surélevés pour accommoder tous les câbles interconnectant les différents modules est devenu les mini-ordinateurs en rack des années 70. La fin des années 70 et le début des années 80 ont marqué l’avènement de l’informatique de bureau. Pendant un temps, les ordinateurs de bureau suivaient le format de l’IBM PC d’origine, mais d’autres variantes ont commencé à apparaître, y compris des ordinateurs portables et des tours verticales ainsi que des demi-tours. Aujourd’hui, il existe de nombreuses alternatives modernes aux ordinateurs de bureau traditionnels, chacune offrant des fonctionnalités et des avantages distincts.
Les tours et demi-tours sont toujours populaires, surtout auprès des joueurs et des utilisateurs professionnels, et les ordinateurs portables sont plus populaires que jamais, mais de nouvelles formes ont récemment émergé. Les modèles de bureau plus petits, comme les miniATX et miniITX, étaient principalement populaires parmi les constructeurs amateurs plutôt que chez les fabricants, bien que certains aient introduit des PC de taille réduite. Le véritable début des mini PC pourrait être attribué à l’introduction par Intel des NUC (New Unit of Computing) en 2012.
Le NUC mesure environ 10 x 10 x 2,5 cm et, au départ, ne contenait qu’un processeur. La RAM et le SSD devaient être installés par l’utilisateur, ainsi que le système d’exploitation. Les graphismes étaient principalement gérés par des GPU intégrés au processeur, bien que certains modèles plus récents offraient la possibilité de GPU discrets en option. Les NUC d’Intel allaient de processeurs Celeron jusqu’aux Core i9. Ces modèles « Extreme » (NUC 9 Extreme, NUC 11 Extreme et NUC 12 Extreme) étaient conçus pour accepter des cartes graphiques, mais étaient plus volumineux que le NUC d’origine. Certains pouvaient prendre en charge un eGPU via un port Thunderbolt 3. D’autres fabricants ont suivi la tendance des mini PC, avec des modèles comme le BRIX de Gigabyte, le ZBox de Zotac et le Beebox d’ASRock. Les NUC d’Intel, et plus tard d’autres marques, sont devenus populaires lorsqu’ils ont commencé à être vendus prêts à l’emploi, avec RAM, stockage SSD et Windows préinstallés.
Ai-je vraiment besoin d’un ordinateur de bureau ?
Il y a des situations où un ordinateur de bureau fait sens. Pour les jeux à haute performance, un bureau équipé d’une carte graphique haut de gamme, de 128 Go de RAM et d’un ou plusieurs SSD haute capacité peut être idéal. Ce type de configuration peut facilement coûter plusieurs milliers d’euros et occuper une grande partie d’un bureau.
Un serveur réseau est un autre cas où un ordinateur de bureau peut être pertinent, selon le nombre d’utilisateurs simultanés qu’il doit gérer. Avoir plusieurs emplacements d’expansion rend cette application plus adaptée à un ordinateur de bureau ou même à un PC monté en rack.
Mais si vos besoins ou votre budget ne justifient pas ce type d’approche, les petits PC sont définitivement la voie à suivre. Les PC de petit format sont des ordinateurs de bureau réduits, généralement de la taille d’une feuille de papier. Ils n’offrent peut-être pas toutes les options d’expansion d’un bureau complet, mais ils en fournissent suffisamment pour un usage courant. Pour certaines applications, les solutions de remote desktop comme Microsoft Remote Desktop Services, Splashtop ou GO-Global peuvent être des alternatives efficaces et sécurisées aux ordinateurs de bureau traditionnels.
Mini PC : Les meilleures alternatives au PC de bureau
Pour beaucoup d’utilisateurs, le mini PC représente un excellent choix, surtout lorsqu’il s’agit d’acheter un nouvel ordinateur ou de remplacer une machine existante. Un mini PC typique a une taille comparable à celle des premiers Intel NUC — environ 10 x 10 x 2,5 (ou 5) cm — tout en offrant la même praticité que de nombreux ordinateurs de bureau. Leur taille compacte permet de les fixer discrètement à l’arrière d’un écran via un support VESA, souvent inclus dans l’emballage. Un mini PC n’encombrera donc pas votre espace de travail, bien au contraire. Si vous optez pour une fixation VESA, il se fera littéralement oublier en se suspendant derrière votre écran. Seul inconvénient : les ports deviennent difficiles d’accès, ce qui peut être gênant si vous devez régulièrement connecter ou déconnecter des périphériques USB ou autres câbles. Un autre inconvénient potentiel réside dans la faible évolutivité des mini PC par rapport aux ordinateurs de bureau classiques, ce qui peut poser problème en cas de besoins futurs. Pour certaines applications, les remote desktop services peuvent également être une alternative intéressante aux mini PC.
Cependant, malgré quelques limitations, les avantages d’un mini PC l’emportent largement. Le premier de ces avantages est évidemment sa taille. Un mini PC offre des performances et des fonctionnalités comparables à celles d’un PC de bureau bien plus volumineux et coûteux, le tout dans un format qui se glisse parfaitement sur votre bureau ou derrière votre écran. Tout comme les PC de bureau, les mini PC sont disponibles avec une gamme de processeurs. Du côté d’Intel, vous pouvez trouver des modèles équipés de processeurs allant du Core N100 jusqu’au Core i9. Les mini PC sont également disponibles avec des processeurs AMD Ryzen 5, Ryzen 7 et Ryzen 9.
Que rechercher dans un mini PC ?
Lors du choix d’un mini PC, les critères à prendre en compte sont similaires à ceux d’un PC de bureau. Pour quelle utilisation souhaitez-vous l’acheter ? Pensez aux applications que vous utilisez et aux spécifications système nécessaires pour les faire fonctionner. La plupart des applications précisent un processeur, une quantité de RAM, un espace de stockage et un système d’exploitation minimum et recommandé. Idéalement, optez pour un mini PC qui correspond aux exigences recommandées, et si votre budget le permet, choisissez un modèle encore plus performant.
À moins de vous limiter à des applications basiques comme la navigation sur le web, évitez les processeurs d’entrée de gamme comme le N100. Si vous n’avez pas le choix, configurez le système avec le maximum de RAM et de stockage possible. Un processeur Core i5, Core i7 ou équivalent AMD suffira pour la plupart des applications domestiques, professionnelles et scolaires, y compris le traitement de texte et les tableurs. Gardez cependant à l’esprit que chaque nouvelle version de logiciel peut nécessiter un système plus puissant ; il est donc judicieux de soit acheter un mini PC bien équipé, soit d’envisager une mise à niveau de la RAM et/ou du stockage si possible. La plupart des mini PC actuels sont équipés de 16 Go ou 32 Go de RAM, et beaucoup peuvent être étendus jusqu’à 64 Go. Privilégiez un PC qui peut accueillir plus de stockage que vous ne pensez en avoir besoin. De nombreux mini PC disposent d’un emplacement interne pouvant accueillir un SSD 2,5 pouces ou un second disque NVMe en complément.
Si vous aimez jouer aux derniers jeux vidéo, misez sur le mini PC le plus puissant et le mieux équipé que vous puissiez trouver. Vous n’obtiendrez pas les mêmes performances qu’une machine de jeu haut de gamme à plusieurs milliers d’euros, mais un mini PC performant vous offrira une expérience de jeu satisfaisante.
Comparaison des Solutions de Bureau Virtuel
Lorsqu’il s’agit de choisir une solution de bureau virtuel, il est crucial de comparer les différentes options disponibles pour trouver celle qui répond le mieux à vos besoins. Voici un aperçu de quelques-unes des solutions les plus populaires :
- Azure Virtual Desktop : Cette solution de bureau virtuel basée sur le cloud de Microsoft offre une plateforme polyvalente et évolutive pour les services de bureau à distance. Azure Virtual Desktop permet un déploiement rapide et une gestion simplifiée des applications et des postes de travail, tout en garantissant une sécurité robuste.
- TSplus Remote Access : Conçue pour fournir un accès sécurisé et fiable aux applications et aux bureaux depuis n’importe où, TSplus Remote Access est une solution complète d’accès à distance. Elle est particulièrement appréciée pour sa facilité de mise en œuvre et ses fonctionnalités de sécurité avancées.
- Citrix Virtual Apps and Desktops : Leader dans la virtualisation des applications et des postes de travail, Citrix offre des options de déploiement flexibles adaptées aux entreprises de toutes tailles. Cette solution est reconnue pour ses performances élevées et sa capacité à gérer des environnements complexes.
- Workspot : Cette plateforme SaaS clé en main fournit des PC Cloud Windows 10/11 prêts pour l’entreprise à travers les régions Microsoft Azure, Google Cloud et AWS. Workspot se distingue par sa simplicité d’utilisation et sa capacité à offrir des performances optimales, même pour les applications les plus exigeantes.
Sécurité et Performances des Solutions de Bureau Virtuel
La sécurité et les performances sont des critères essentiels à considérer lors du choix d’une solution de bureau virtuel. Voici quelques fonctionnalités clés à rechercher :
- Sécurité : Optez pour des solutions qui offrent des fonctionnalités de sécurité avancées, telles que le chiffrement SSL/AES 256 bits, l’authentification à deux facteurs et l’authentification des appareils. Ces mesures garantissent que vos données et vos applications restent protégées contre les menaces potentielles.
- Performances : Recherchez des solutions qui offrent des performances élevées, avec des temps de chargement rapides et des fonctionnalités de streaming haute définition. Une bonne solution de bureau virtuel doit être capable de gérer des charges de travail intensives sans compromettre la qualité de l’expérience utilisateur.
Plans et Tarifs des Solutions de Bureau Virtuel
Les plans et les tarifs des solutions de bureau virtuel varient considérablement en fonction des fournisseurs et des fonctionnalités offertes. Voici quelques éléments à prendre en compte :
- Plans mensuels ou annuels : Choisissez des fournisseurs qui proposent des plans mensuels ou annuels flexibles, adaptés à vos besoins spécifiques. Cette flexibilité vous permet de gérer vos coûts de manière plus efficace.
- Tarifs compétitifs : Comparez les tarifs des différentes solutions pour vous assurer d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix. Recherchez des fournisseurs qui offrent des tarifs compétitifs tout en garantissant des performances et des fonctionnalités de haute qualité.
- Essai gratuit : Privilégiez les fournisseurs qui offrent un essai gratuit de leur solution. Cela vous permet de tester les fonctionnalités et les performances avant de vous engager, assurant ainsi que la solution choisie répond parfaitement à vos attentes.
En suivant ces conseils, vous serez en mesure de choisir la solution de bureau virtuel qui correspond le mieux à vos besoins, tout en optimisant la sécurité et les performances de votre environnement de travail.
Le mot de la fin
À moins d’avoir des besoins très spécifiques ou de vouloir jouer aux derniers jeux à des taux de rafraîchissement élevés, le mini PC s’impose comme un choix pertinent. Si vous masquez un PC de bureau et un mini PC derrière un rideau, et que vous lancez les mêmes applications sur les deux, il vous sera difficile de deviner lequel est le mini PC. Notez que tous les mini PC utilisent des versions de processeurs destinées aux ordinateurs portables. Ces processeurs sont généralement presque aussi puissants que leurs équivalents pour ordinateurs de bureau, tout en consommant moins d’énergie et en générant moins de chaleur.
En somme, un mini PC devrait répondre aux besoins de presque tous les utilisateurs, à l’image des produits de Geekom. Ces machines fournissent la puissance nécessaire pour faire tourner des applications complexes et sont parfaites pour les petites et moyennes entreprises. Et l’un des meilleurs arguments en faveur du mini PC, c’est qu’il vous permet d’économiser beaucoup d’argent par rapport à l’achat d’un PC de bureau offrant les mêmes performances.
Ted Needleman
Ted Needleman écrit des critiques et des chroniques sur les ordinateurs depuis la fin des années 1970. Il a été programmeur, gestionnaire de traitement des données, comptable, rédacteur en chef d'un magazine technologique, et directeur d'un laboratoire de tests pour imprimantes et scanners.